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Une matinée Créativité et Transition avec l’association Ruptur à Montaigu !

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Des ateliers et des échanges pour mettre l'intelligence collective au service d'une transition sociétale et environnementale !

Nous les avions rencontrés début Avril à Nantes pour le lancement de leur nouvelle association Ruptur. Des chefs d'entreprises qui partagent ensemble une ambition commune : celle de créer une rupture environnentale et sociétale. Il s'agit de la première association française pour l'économie bleue, initiée par Gunter Pauli !

A Montaigu, Ruptur organisait en fin de semaine dernière sa toute première "matinée créativité" pour se lancer concrètement dans cette réflexion collective. Plus de 70 personnes réunies pour imaginer ensemble des solutions autour d'une économie responsable, durable et écologique. Chefs d'entreprises, élus ou encore acteurs des collectivités territoriales ont partagés leurs idées, expériences pour la valorisation des déchets que nous générons, ou leur intégration dans une économie circulaire et créatrice d'emplois.

Il y a neuf chantiers. Les plastiques souillés par les détergents, la terre, les produits industriels, sont ainsi très difficiles à recycler. Aujourd’hui, tout part dans des centres d’enfouissement. Les bâches et ficelles agricoles, les filets de pêche, les plastiques souillées, pourraient être transformés en carburant par pyrolyse, les espaces verts des zones industrielles être utilisés pour la culture, et générer des légumes produits en local, le marc de café issu des machines automatiques, gisement incroyable de matières premières, pourrait être transformé en terreau, être utilisé pour faire pousser des champignons ou dans les produits cosmétique. Explique Charles Barreau, co-fondateur de Ruptur.

Plus de 70 personnes réunies : Matinée créativité RUPTUR !


” Mettre l'intelligence collective au service d'une économie responsable, durable et écologique ! ”

Une économie qui valorise les déchets...

Des ateliers et des échanges autour de problématiques connues, comme les déchets que nous générons au travers de nos activités humaines. Des plastiques, aux matériaux du batiment en passant par les bois traités, autant de matières qu'il faut parvenir à inscrire dans une économie circulaire, en les valorisant au travers de nouvelles utilisations.

Faire des déchets de l’un, les richesses de l’autre, c’est possible ! Parce que la nature le fait chaque jour et possède toutes les réponses à nos problématiques, nous sommes convaincus que l’écologie peut être perçu comme un levier de compétitivité. C'est la philosophie de Gunter Pauli, industriel belge à l'origine du concept de l'économie bleue.

Des chantiers participatifs...

Notre Média participait aux ateliers proposés par les fondateurs de Ruptur. L'occasion de mieux appréhender la méthode, l'ambition et la volonté de mettre en place des actions concrètes localement. Les discussions furent ouvertes et riches, impliquant un état des lieux sur nos modes de consommation. Les idées et expériences de chacun des intervenants permettent un approche plus globale des problèmes mais aussi une force de proposition vers de nouvelles solutions ou encore expérimentations. Le bilan de cette matinée a permis de faire une synthèse des réflexions en les articulant par difficultés de mise en oeuvre et opportunités économiques dans la durée.

Pour l'un des ateliers, la question des déchets bois fut animée. Comme le bois pollué et moins cher, dit de « classe B ", soit 85 % du bois-déchet collecté. Il s'agit de bois d'ameublement, faiblement pollué (insecticide, fongicide...), de bois issu de la déconstruction, davantage pollué, et de vieilles portes et fenêtres, dont la peinture contient des métaux lourds. Cette catégorie pose problème car elle ne s'inscrit pas dans une économie circulaire valorisée. Cela questionne aussi la gestion de nos forêts, l'artificialisation des sols au dépend des terres cultivables...
 

Des ateliers participatifs " Chantiers Ruptur "

Un partage des idées en fin de matinée !


 

L'agriculture urbaine...

Un autre atelier invitait les participants à réfléchir à l'intégration de cultures maraîchères dans les espaces verts des zones industrielles. Sur les bases de l'agro-écologie (production biologique diversifiée intense sur de plus petites surfaces), une opportunité pour préserver les surfaces naturelles cultivables. Le constat est que l’artificialisation résulte de l’urbanisation et de l’expansion des infrastructures. gagnées sur des espaces naturels ou cultivés, ces surfaces artificielles regroupent l’habitat et les espaces verts associés, les zones industrielles et commerciales, les équipements sportifs ou de loisirs, ou encore les routes et parkings. Le processus d’artificialisation est le plus souvent irréversible.

Ces espaces et nouveaux lieux de productions alimentaire pourrait aussi permettre aux entreprises, encadrants et salariés, de s'impliquer dans leur gestion. Des surfaces suffisemment importante pour permettre la création d'emploi en maraîchage. Des lieux de vie et de partage au sein même de zones industrielles, parfois "sans âmes", ou l'on pourrait repartir avec un panier de légumes et y déposer ses déchets verts...

Prendre en considération les ressources...

Les échanges entre les participants mettent aussi en évidence la perception des incohérences et les limites de nos actes de consommation. Des prises de conscience et des idées pour repenser un modèle de société qui prend en considération les ressources naturelles que nous offrent la planète.

Les chantiers sont lancés, nous organisons un évènement les 25 et 26 septembre, aux Sables-d’Olonne, un bilan sera réalisé, avec la présence de plusieurs experts.

Nous suivrons avec intérêt les avancées et les chantiers de l'association Ruptur.


Une matinée en images :

Demain-Vendée
Demain-Vendée
26 Juin 2018

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