À l’heure de se lancer dans la vie active, Loriane et Joseph, deux Vendéens d’une vingtaine d’années, nous partagent leur envie de contribuer à une société plus humaine et respectueuse du vivant.
Loriane Garraud, 23 ans, réalise un mémoire de fin de master sur les transitions locales dans le pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. « Mon parcours entier s’est construit autour de cette idée-là de quête de sens. Ce qui fait sens pour moi dans l’anthropologie, c’est d’essayer de comprendre l’être humain et comment il interagit avec le monde, allier le côté humain et le rapport au vivant en général. » Elle voit ses études comme un moyen de transmettre et d’accompagner les transitions comme avec l’UFCV Pays de la Loire (association nationale de jeunesse et d’éducation populaire) : « J’ai travaillé sur un diagnostic des pratiques et des manières de faire dans le but d’amener une transition écologique dans l’association, en proposant des temps de sensibilisation et de réflexion en interne. » Si elle a trouvé sa voie aujourd’hui, elle témoigne aussi des doutes qu’elle a vécus au moment de choisir son orientation : « À l’époque, je me posais beaucoup de questions. Je n’avais pas du tout d’idées de ce que je voulais faire. »
Des questionnements par lesquels Joseph Mérit, 24 ans, est aussi passé, après 2 années de BTS en commerce international et une première expérience professionnelle dans une entreprise de logistique « Pendant mes études, j’allais dans une usine qui ne me plaisait pas du tout pour payer des études qui ne me plaisaient pas non plus. Il y avait un problème de sens dans ma vie, je me suis dit ; est-ce que je suis vraiment utile ? »