« Je souhaitais une médecine qui prenne son temps », nous explique Yannick. Il s’agit pour lui d’écouter les raisons qui invitent ses patients à le consulter, à comprendre leurs histoires, leurs modes de vie. Cette pratique d’une médecine « étiologique », à la recherche des causes des pathologies, par opposition à une médecine centrée sur les symptômes, trouve sa source dans le cheminement personnel du médecin : « Je me suis formé à la médecine dite “moderne” à la faculté de médecine à Nantes, puis j’ai eu la chance de pouvoir partir deux ans en coopération au Nigéria et en Côte d’Ivoire. Lors de cette expérience médicale en Afrique, j’ai pris conscience de la dimension de la prévention, de la pharmacopée et la vision traditionnelle de la médecine ».