La Vendée, terre de bocage, abrite très peu de forêt par rapport aux autres territoires, avec seulement 37 hectares de forêt, soit 5% de son territoire. Mais elle y est multiple sous l’effet des différents facteurs géographiques, géologiques, historiques ou socio-économiques. En Vendée, la forêt peut être “de plaine” à Aizenay ou dans le bocage, et littorale à Olonne, en Pays de Monts ou à Longeville. La plus grande et la plus escarpée, la forêt de Mervent-Vouvant est, quant à elle, traversée par de multiples ruisseaux et est teintée de légendes mélusines.
Quoi de mieux que l’arbre, symbole d’équilibre, pour parler de notre transition, de nos inspirations, de la coopération et de notre reliance à la nature ? En Vendée, agriculteurs, syndicats, collectivités, associations et citoyens l’ont bien compris, qui se mobilisent, toujours plus nombreux, pour la sauvegarde et la plantation des arbres. Car au-delà du patrimoine biologique et du paysage attractif, les forêts, haies et autres bosquets tiennent une place majeure dans la régulation du climat et la durabilité de nos écosystèmes, mais aussi dans l’équilibre de notre système agricole. Gildas Véret, formateur spécialisé en agroforesterie et en permaculture, nous le rappelle :
« S’il y a un élément qui, de tous les points de vue où on le regarde, est remarquable, c’est l’arbre. Son bilan est positif sur le sol, sur l’eau, sur l’air […] il donne des fruits, des matériaux de construction, de l’énergie, et tout ça, sans pollution […] il améliore la biodiversité et en fin de vie, lorsqu’il se décompose, il vient nourrir le sol... »