Dans une société de consommation, où l’innovation et l'obsolescence programmée règnent en maîtres, la low-tech imagine des modes de vie plus respectueux et soutenables en nageant à contre-courant de la “High-tech”. Utile, accessible et durable sont les trois piliers de ce mode de pensée qui simplifient les processus de fabrication en tentant de faire mieux avec moins de matériaux. Ils prennent en compte leur cycle de vie avant même la conception. “Il s'agit avant tout de réfléchir en amont à l’utilité d'usage”, estime Clément Chabot, coordinateur du Low-tech lab, basé à Concarneau (Finistère).
Habitat, alimentation, énergie, numérique… En tout, 12 domaines d’application sont recensés pour déployer les low-tech. “C’est une philosophie appliquée concrète et tangible”, ajoute le cofondateur de l'association, ingénieur de formation notamment passé par Airbus. “Ce que j’aime dans la low-tech, c’est le “faire ensemble”, la possibilité de travailler avec son territoire dans une idée de cohérence et de résilience (...)”