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Planter pour l’avenir, Reforest’action avec Samuel Hermouet en Vendée

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Deuxième plus grand puits de carbone de la planète après l’océan, la forêt est devenue le symbole de la lutte contre le réchauffement climatique. En Vendée, certains s’attachent à leur accorder une place plus large, à l’image de Samuel Hermouet. Gestionnaire forestier, il plante des arbres sur ses propres terres mais aussi chez des propriétaires soutenus financièrement par la plateforme participative Reforest’Action.

Seulement 7% du territoire Vendéen

Depuis 20 ans, Samuel est gestionnaire forestier en Vendée et dans les départements voisins. Passionné par le développement des arbres, il a commencé il y a 5 ans, à boiser des terres dont il est propriétaire, comme ici à Dompierre-sur-Yon. Une terre agricole peu fertile et inexploitée depuis une dizaine d’années qu’il a rachetée : « Aucun agriculteur ne s’est positionné. Elles auraient pu être pâturées, mais il y a de moins en moins d’éleveurs en Vendée… »

Pour lui, aucun objectif d’exploitation forestière, mais d’abord l’envie de créer des zones boisées riches et diversifiées dans un département qui ne dispose que de 44 000 hectares de forêts, soit 7% de son territoire. Et si à l’échelle nationale, les forêts représentent 31 % du territoire, près de la moitié sont concernées par des peuplements purs, comprenant une seule essence d’arbre*. Des forêts souvent « productives », mais vulnérables et pauvres en biodiversité. « Une forêt avec une diversité d’espèces, c’est une forêt qui se protège et qui est plus belle ».

Créer une forêt vivante

Au total, sur 3,5 ha Samuel a planté cet hiver 7000 arbres provenant d’une pépinière forestière du Maine-et-Loire. 90 % de chênes et de charmes ainsi que 10% d’essences diverses (merisier, cormier, alisier, poiriers sauvages, etc.) permettant de créer de nouveaux habitats pour la faune et la flore. Sur des bandes denses de 5 m de large, les arbres vont se faire concurrence, mais aussi s’entraider : « Les charmes plantés sur les extérieurs des bandes vont capter la lumière et pousser en sous-étage. Cela va obliger les chênes, au centre, à monter sans branches basses », détaille le forestier.


Découvrez l'intégralité de notre article Planter pour l'avenir dans le Journal des initiatives positives n°11 (S'abonner en cliquant ici !)


 
Demain-Vendée
Demain-Vendée
15 Nov 2021

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