Landry Robin est technicien forestier au Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) des Essarts. Christophe Rollier est responsable départemental à l’Office National des Forêts (ONF). Ils ont accepté de nous raconter les rouages de la gestion des forêts vendéennes.
En 2010, les forêts ne couvraient que 5 % du territoire de la Vendée. Une goutte d’eau de 37 000 ha dans un océan de landes, de bosquets, de terres agricoles et urbaines. Mais cette proportion grandit. En dix ans, le taux de boisement vendéen a atteint 7 %.
Ce patrimoine vert est administré, protégé et exploité par de nombreux acteurs. L’ONF en est un des plus connus, l’office étant en charge des forêts publiques, notamment des forêts domaniales. Or, 75 % des forêts françaises sont privées. Cela concerne 24 800 propriétaires vendéens.
Le CNPF est, comme l’ONF, un établissement public. Fondé dans les années 60, il est administré par des propriétaires forestiers élus. Son objectif : assurer la gestion durable des forêts privées, conseiller et former leurs propriétaires, et étudier la forêt. L’organisme permet notamment de rassembler les petits propriétaires, car ils sont 92 % dans la région à posséder moins de 4 ha.
Les deux établissements travaillent avec les fédérations, syndicats et coopératives du territoire français pour gérer durablement nos terres forestières. Ils sont les garants de notre biodiversité, de nos ressources et de nos loisirs dominicaux. Un trésor rare en Vendée.