À Aizenay, Élise fait vivre le goût d’un vin naturel et vivant

La viticulture n’a pas échappé aux dérives de l’agriculture intensive et de l’œnologie moderne. Pour augmenter les rendements et façonner le vin, les solutions ne manquent pas : utilisation de pesticides, ajout d’additifs tels que des levures, des épaississants, des correcteurs d’acidité … Heureusement, les consciences s’éveillent de plus en plus sur les dangers que cela représente pour l’environnement et pour notre santé.

À l'image d’Élise, installée au cœur du village de l'Atrie sur la commune d'Aizenay, une nouvelle génération de vignerons et vigneronnes porte la transition de la viticulture. Engagée et passionnée, la viticultrice dorlote ses 4 hectares de cabernet sauvignon, grolleau, chardonnay, gamay et cabernet franc pour produire des vins authentiques dans l’expression la plus naturelle du fruit. Une démarche responsable qui se poursuit jusqu'à la bouteille, puisque Élise a fait le choix de la consigne grâce au partenariat avec l'association Bout' à Bout'. Les bouteilles sont ainsi récupérées et emmenées à Clisson pour être lavées et ensuite remises en circuit.

«Je n’utilise que des produits naturels»

Depuis son enfance, c’est à l’extérieur qu’elle s’épanouit : « J’ai toujours eu un lien évident avec la nature, je ne me voyais pas être enfermée dans un bureau toute la journée ». Un choix de vie au contact de la terre qui sonne comme une évidence. Après avoir multiplié les expériences dans l’agriculture c’est finalement dans les vignes qu’elle trouve sa voie.« Ce qui me plaît dans ce métier c’est comment, de la naissance d’un bourgeon à la récolte d’une grappe, on transforme le raisin pour en faire du vin, c’est assez magique ». En apprentissage aux côtés de vignerons bio, sa passion pour le métier grandit tout comme son éveil à une viticulture différente, tournée vers le respect du vivant.

Pour faire un bon vin, il faut avant tout de bons raisins… La démarche d’Élise vise à préserver au maximum l’énergie, la matière active contenue dans les grappes. « Ce que je veux, c’est produire un vin vivant»(...)

Partez à la rencontre d’Élise et de ses vins vivants dans le Journal des initiatives positives n°10 (S'abonner en cliquant ici !)