À Saint Georges de Montaigu, la gestion partagée de l’eau expérimentée par les fermes de l’étang.

Une matinée d’avril idéale. Les rayons du soleil se reflètent sur la surface de l’eau et réchauffent les visages. Les grenouilles locales partagent leur ambiance musicale. Des haies touffues délimitent la parcelle, où trône un étang bien rempli par les eaux hivernales. C’est ici, à Saint Georges de Montaigu, que je retrouve les exploitants concernés par le projet des « Fermes de l’étang. » Gestion de l’eau, protection de la biodiversité, alimentation bio et économie locale : ce sont ces principes qui les unissent autour ce lieu.

À l’origine, il y a Hubert et Marylin Piveteau, éleveurs bovins laitiers en bio, et leur souhait de transmettre leur ferme en cohérence avec leurs valeurs. Hubert a œuvré pendant plus de 40 ans sur ces parcelles qu’ils louaient. Marylin l’y a rejoint plus récemment. « Nous ne voulions pas que la ferme soit démembrée pour aller agrandir les exploitations voisines, nous nous sommes donc résolus à en devenir propriétaires pour faciliter la transmission. » En 2016, ils créent l’étang d’irrigation. « On se rendait compte que l’eau était la problématique centrale. Cela augmentait l’attractivité de la ferme. De l’eau sur la ferme, c’est un plus, c’est la garantie d’une irrigation », expliquent-ils. L’étang se remplit naturellement par un fossé de drainage des terres. « Il a juste fallu créer une digue, le relief s’y prêtait. » L’actualité brûlante des méga-bassines s’immisce dans la discussion. Rien à voir avec ça ici : « l’étang collecte uniquement les eaux de ruissellement, sans pompage des nappes phréatiques ni artificialisation des sols. »

Découvrez l'intégralité de l'article "Trois fermes et un étang" dans le Journal des initiatives positives n°18 (S'abonner en cliquant ici !)