À Saint-Jean-de-Monts, le camping de la Caillauderie vit au rythme de la biodiversité

Au détour d’un sentier, on découvre, fixé sur un pin, un « bar à noix » fait maison, pour les mamans écureuils qui ont bien besoin de prendre des forces au printemps, puis, en levant les yeux, un peu partout des nichoirs, dont une dizaine sont réservés aux mésanges. « Ils sont tous occupés, c’est une bonne nouvelle, se réjouit Marion, car nous comptons sur elles pour manger le plus possible de chenilles processionnaires, le grand ennemi du pin.»

L'histoire d'un camping familial respectueux de son environnement

Le Camping des Pinèdes de la Caillauderie, à Saint-Jean-de-Monts, se fond dans un décor de dunes, au milieu des pins, des chênes verts et des peupliers, à 1,5 km de l’océan. Ici, c’est l’homme qui s’adapte au milieu naturel et pas l’inverse. Pas question de scier une branche parce que l’antenne télé capte mal et encore moins de couper un arbre pour faire entrer un mobile-home. D’ailleurs, depuis 1968, quand les premières tentes ont été installées dans ce qui était alors une ferme, le nombre d’arbres a augmenté. Cédric Burgaud, qui gère le lieu depuis onze ans avec sa compagne Marion, peut en témoigner : il est né ici et a pris la suite de ses parents.

À 25 ans, il travaillait, avec un bon salaire, comme ingénieur qualité dans l’aéronautique du côté de Pau, quand le camping familial qui n’était plus aux normes a été soudain menacé de devenir un lotissement. Il est rentré s’en occuper : tout d’un coup, préserver ce coin de pinède avait plus de sens que de contrôler des hélicoptères. Marion, qui était travailleuse sociale, l’a rejoint et ils président depuis aux destinées d’une petite communauté, jusqu’à un millier de personnes au cœur de l’été.

Découvrez la suite de notre reportage au camping des Pinèdes de la Caillauderie dans le Journal des initiatives positives n°10 (S'abonner en cliquant ici !)