parallax background

Au bord de la Sèvre, Élodie et Alexis créent des chaussures surcyclées

Le réseau Paysans de nature, réconcilier l’agriculture et la vie sauvage !
7 juin 2021
À Saint-Jean-de-Monts, le camping de la Caillauderie vit au rythme de la biodiversité
19 juillet 2021
 

C’est une vaste usine désaffectée au fond d’un vallon, une ancienne teinturerie et son labyrinthe de bâtiments en bord de rivière qui aujourd’hui font la joie des adeptes de l’Urbex -l’exploration urbaine. Sur une grande façade, pourtant, les fenêtres ont été rénovées, elles s’ouvrent sur une vaste prairie. Ici, une poignée d’ateliers réaménagés accueillent depuis dix ans des artisans-créateurs en résidence. C’est le Pôl’Art, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, créé à l’initiative de Robert Favreau, l’âme des lieux, qui réalise lui-même tous les travaux de réhabilitation, un espace après l’autre. Au Pôl’Art version 2021, on croise une photographe, un carrossier d’art, un couple de designers industriels, un illustrateur, une graphiste, un décorateur d’intérieur et aussi, ce sont les petits nouveaux de l’automne dernier, Élodie et Alexis, 23 et 25 ans, designers fraîchement sortis de l’école de mode Chardon-Savard à Nantes.


Le surcyclage : du réemploi sans destruction de matière

Une cloison vitrée sépare leur appartement de l’atelier de 80 m2 où ils ont installé machines à coudre, établis, outils, stocks de cuir et de formes à chaussures. Élodie, pleine d’enthousiasme et de conviction, nous décrit leur démarche : « Nous faisons de l’ «upcycling» de chaussures, c’est-à-dire que nous reprenons de vieilles chaussures, nous les démontons, et nous fabriquons une nouvelle paire, mais en rajoutant de la matière, en redécoupant, en faisant des patchworks d’empiècements. Ce n’est pas du recyclage qui implique de la destruction de matière, mais bien de l’upcycling, nous transformons vers le haut, nous améliorons. Et tout ce que nous rajoutons, c’est de la matière en réemploi, des chutes qu’on nous donne, nous piochons aussi dans un stock de formes en plastique que nous sommes allés chercher, près de Cholet, chez un vieux bottier. L’oncle d’Alexis, qui est l’un des derniers artisans formiers, nous a aussi appris à les adapter, plutôt que d’en couler de nouvelles. »

Découvrez la suite de notre rencontre avec Élodie et Alexis dans le Journal des initiatives positives n°10 (S'abonner en cliquant ici !)


 
Demain-Vendée
Demain-Vendée
12 Juil 2021

Comments are closed.